Dernière mise à jour le 16 juin 2020
Vous avez surement lu et relu tous les articles sur les conseils pour réussir un entretien d’embauche. Vous avez listé toutes les questions qu’on pourrait vous poser et tenter d’y répondre et vous vous êtes fait des nœuds au cerveau pour trouver le défaut qui n’en est pas vraiment un quand on vous posera la question…. Sachez qu’au-delà de toutes autres choses, pour réussir un entretien d’embauche, il faut que le contact passe bien avec le recruteur. On préféra toujours travailler avec une personne avec qui on s’entend bien, même si elle est moins qualifiée, qu’une personne plus qualifiée mais qui est moins sympa ! Souriez, rigolez, soyez aimable, poli, intéressez par votre interlocuteur et intéressant.
La première impression à ne pas négliger pour réussir un entretien d’embauche
La première impression est capitale dans un entretien d’embauche : présentation, tenue vestimentaire, coiffure, maquillage pour les filles, rasage pour les garçons, bijoux, tics de langage, intonation de la voix, poignée de main, position dans le siège, attitude, prise de note
Absolument tout sera scruté ! Parfois à tord, parfois à raison mais qu’on le veuille ou non, le recruteur observera tout des les premières minutes.
Réussir LES différents entretiens d’embauche
Oui, car il n’y a souvent pas qu’un seul entretien d’embauche.
En général le premier entretien est réalisé avec une personne des ressources humaines qui fait une première sélection. Le deuxième entretien est réalisé avec le futur manager et le troisième avec le N+2. Les deuxièmes et troisièmes entretiens peuvent être regroupés en un seul. Dans ce cas, les deux personnes assistent au rendez-vous.
Il est bon de reprendre les notes du 1er entretien pour préparer le deuxième. On pourra vous poser la question de savoir ce que vous avez retenu lors de votre premier entretien pour être sûr que vous avez bien compris la nature du poste.
Se présenter et répondre aux questions
La première phase d’un entretien d’embauche est souvent la présentation du candidat. Vient ensuite la phase questions/réponses et enfin la présentation du poste et de l’entreprise. Pendant tout l’entretien, le recruteur examinera attentivement le candidat et cherchera à :
- Vérifier sa motivation ;
- Cerner sa personnalité ;
- S’assurer de ses capacités de réflexion et d’argumentation.
Parfois, c’est la capacité à exprimer clairement une idée et à formuler un raisonnement qui sera plus analysée que la réponse en elle-même. Les réponses doivent ainsi être les plus précises, honnêtes et sincères possibles.
Négocier son salaire, la partie délicate de l’entretien d’embauche
Négocier son salaire est l’étape la moins évidente de l’entretien d’embauche. Quand le recruteur vous demandera vos prétentions salariales, ayez déjà une fourchette en tête. Basez-vous sur la moyenne du secteur en prenant en compte votre ancienneté. Ne gonflez pas trop la fourchette et ne sous-estimez pas non plus votre valeur car vous avez peur de ne pas être choisi au détriment d’un candidat qui demande moins. Si l’entreprise vous veut vraiment, elle n’hésitera pas à payer quelques milliers d’euros supplémentaires par an.
Une fois que vous êtes dans l’entreprise, il peut être fréquent qu’à même niveau de compétences et de qualifications, il puisse y avoir des écarts entre deux salariés tout simplement parce qu’un des deux aura mieux négocié son salaire que l’autre.
L’après-entretien
On a tendance à l’oublier mais l’après-entretien est une phase importante du processus de recrutement. Vous pouvez envoyer un mail le soir de l’entretien ou le lendemain pour remercier le recruteur et confirmer votre motivation. Sans tomber dans le harcèlement, si vous n’avez pas de nouvelles au bout d’un certain temps, n’hésitez pas à relancer par mail ou par téléphone.
Enfin, sachez que ce n’est pas non plus un exercice facile pour le recruteur. Ce n’est pas évident pour lui de sonder une personne et de se forger une idée sur un candidat au cours d’un ou plusieurs entretiens. Des risques existent à recruter un salarié car il n’est jamais simple de s’en séparer s’il ne convient pas. Il faut d’une part payer des indemnités au salarié qui est licencié ou qui a une rupture conventionnelle. Il y a aussi d’autre part des coûts supplémentaires pour former la personne qui le remplacera.